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Berceau du classique

Haydn, Beethoven, Mozart, Schubert, Brahms…De grands hommes que Vienne a vu grandir aux XVIII et XIXe siècles. Véritables fondements de la ville et de son identité culturelle, de nombreux lieux et spectacles vous rappelleront leur passage. Sans hésitation, vous irez à l’Opéra National de Vienne, le Wiener Staatsoper, voir une oeuvre dans une salle majestueuse aux décors Néo-Renaissance. Lieu très apprécié par les Viennois qui s’y déplacent en nombre, c’est la sortie « Chic » de la ville : tenue correcte exigée. Vous pourrez ensuite découvrir aux quatre coins de la ville les lieux de passage des musiciens viennois, leurs demeures ou sépultures, et ainsi entrer à votre manière dans l’histoire.

Histoire impériale

L ’histoire de la Vienne d’aujourd’hui est très liée à la dynastie des Habsbourg qui a régné sur l’Autriche du XIII au XXe siècle. C’est Marie-Thérèse de Habsbourg (XVIIIe siècle) qui eut un rôle déterminant dans l’essor culturel et politique de la ville. Résidant au Château de Schönbrunn, elle y reçut de nombreux artistes lors de grandes réceptions, parmi lesquels le jeune Mozart alors âgé de six ans qui, raconte-ton, serait venu l’embrasser après sa représentation. Aujourd’hui, le Château et ses jardins ont conservé le rococo de l’époque de l’impératrice. Lors de votre venue à Vienne il vous serait impardonnable de ne pas y passer : Schönbrunn est à Vienne ce que Versailles est à Paris.

Ballet équestre

L’Ecole d’Équitation Espagnole de Vienne est un des lieux incontournables de la ville et de son histoire. Fondée au XVIe siècle par l’Archiduc Charles avec des chevaux pur-sang espagnols, l’art du dressage et de la danse y est enseigné de génération en génération. Dans le décor majestueux du manège baroque viennois, vous assistez ainsi à un bal de chevaux qui, au rythme de musique classique enchaînent pas de danse et pirouettes. Jeux de lumière et de sons, décoration du manège, tenues vestimentaires des cavaliers, parures des chevaux… font des représentations un moment privilégié qui nous laisse tous rêveurs. Rendez-vous-y sans plus tarder !

On y mange … des viennoiseries mais pas que.

Fameux croissant

Cela remonte au XVIIe siècle lors de l’assaut des Turcs sur la capitale autrichienne : les boulangers, alors dans leurs fournils, entendirent le bruit des sapes de l’ennemi et donnèrent l’alarme. Pour les remercier, le souverain leur accorda le privilège de fabriquer une pâtisserie pour immortaliser l’événement. C’est ainsi qu’à partir de pâte à pain, naquit le premier croissant en référence à la demi-lune du drapeau Ottoman. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI mais aussi fille de l’Impératrice Marie-Thérèse, l’introduisit à la Cour Française. Et en 1920, que les boulangers parisiens les fabriquèrent à partir de pâte feuilletée au beurre. D’où le nom des viennoiseries !

La Beisln : tradition culinaire

Inutile de vouloir savoir comment cela se prononce. Pour déjeuner, arrêtez-vous dans une Beisln, taverne traditionnelle dans laquelle vous pourrez commander un schnitzel, escalope de porc ou de veau panée ou un tafelspitz, boeuf bouilli façon pot-au-feu. Pour le dessert, vous goûterez des pâtisseries fines locales telles que l’apfelstrudel, tourte feuilletée aux pommes ou le sachertorte, gâteau au chocolat.

Rédaction : Julie Laurent / Photos : Julie Laurent