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Je ne devais rester que 6 mois au Danemark, finalement j’y ai rencontré mon mari et j’en ai fait mon pays d’adoption.

Depuis 2005, je vis à Farvang dans la banlieue d’Arhus. Au départ, j’ai quitté la France pour me perfectionner en anglais, j’ai donc profité du programme d’échange Erasmus-Socrates pendant mes études d’ingénieur pour effectuer un Master en produits laitiers au Danemark.

Je devais y rester 6 mois, mais j’ai rencontré mon mari qui ne parle pas français, alors par amour, j’ai décidé de faire ma vie ici.

La première chose que j´ai achetée au Danemark ? Un vélo, car un étudiant ne sort jamais sans son vélo et ce par tous les temps. Étant étudiante, mes débuts au Danemark ont été plutôt faciles. Tout le monde parlait anglais. Le plus difficile était de comprendre les cours moitié anglais, moitié danois. Pour une bonne intégration, le plus important, je pense, est d´apprendre la langue du pays et de vraiment montrer que l´on veut s´intégrer.

Le Danemark est très agréable quant à la qualité de vie qu’il offre. En tant que femme, on peut gérer sans problème la vie de famille avec sa carrière professionnelle sans faire de concessions. Mais face à tout cela, le plus dur ici est le manque de lumière en hiver…La cuisine bretonne et française en général me manque également car il est assez difficile, voire impossible, de trouver des bons produits français, notamment des produits laitiers…

Nantes n´est pas vraiment connue au Danemark. Souvent, je dis que je viens du sud de la Bretagne, car c’est une région très réputée au Danemark. Mais en général les Danois connaissent bien plus la Normandie !

Je connais une Nantaise qui vit à une vingtaine de kilomètres de chez moi, elle est aussi mariée à un Danois, nous sommes naturellement devenues amies. Ça fait du bien de temps en temps de parler un peu français et de partager les nouvelles de notre ville d´origine.

L’expatriation m’a apporté une vision plus objective de la France. En effet, beaucoup de choses qui me semblaient acquises avant me paraissent à présent être un avantage réel, comme notre couverture sociale, par exemple. Au Danemark, le médecin généraliste est gratuit, mais nous devons payer nos médicaments. Quand j’ai changé mes lunettes on m’a remboursé 15€. Mais tout est normal et le système n’est pas critiqué…

Mon projet ? Côté professionnel, je me plais bien où je suis donc je pense y rester un moment et évoluer. Sinon côté privé, maintenant que nous avons acheté la maison, forcément nous commençons à penser « petite famille »…

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Propos recueillis par Gina Di Orio

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