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Une langue de terre, un chemin de fer, un ciel de mer, un matin calme aux effluves de découvertes ; le son sourd d’un moteur de ferry, des oiseaux blancs, Quiberon nous ouvre l’océan vers son île la plus grande, la belle Belle-île.

Quarante minutes de traversée et comme un signe de mise en bouche, le navire accoste au Palais, petit port charmant sous protection d’une œuvre de Vauban.

Ainsi fortifiée, l’île a pu se développer doucement depuis le 17e siècle, sous l’aile des États de Bretagne.

Aujourd’hui elle vit du tourisme principalement, un tourisme justifié par ses nombreux atouts, ses beautés, ses paysages géographiques découpés et aussi ses paysages humains et animaux, un patrimoine également, militaire, culturel, industriel et artistique.

Belle-île montre ses atours à qui veut bien la courtiser un peu. Au-delà de la carte postale, il y a le cœur des îliens qui rythme la vie. Les îliens, ce sont les natifs bien sûr, et puis aussi les iliens d’adoption, ceux qui sont tombés amoureux de la lande, de sa lumière, de ses mystères. Il y eut Sarah Bernhardt qui fit l’acquisition d’un fortin militaire à la Pointe des Poulains au nord-ouest, Claude Monet, qui peignit ses “rochers de Belle-île” tout absorbé par l’atmosphère particulière des lieux. Et puis il y a tous les poètes du quotidien, les artistes de leur propre vie, qui anonymement s’inspirent aujourd’hui des richesses de ces environnements rares.

Belle-île se vit au rythme des chevaux, des vélos, des pas des marcheurs. On peut en faire le tour en une journée tout en se laissant hâler par les rayons d’un soleil depuis l’intérieur d’un véhicule décapotable. Cependant, il est bon d’y flâner quelques jours, de sentir nos pieds et nos envies s’enraciner dans une terre marine. Il est bon de se laisser bercer par le couchant, un goût de crêpes sucrées sur les papilles finissant un repas convivial sur une terrasse reposante. Le cri de quelques mouettes volant haut et le chant d’oiseaux dans les arbres finissent de nous bercer, à moins que ce soit la mélodie des fleurs qui poussent.

De Sauzon à Bangor sur le fil côtier en passant par les splendides aiguilles de Port Coton, découvrez des paysages découpés par une nature forte. De grandes plages accueilleront vos besoins de repos en satisfaisant vos mirettes. Les bateaux de pêche vous transporteront dans le temps jusqu’à l’histoire des conserveries de poisson.

Après avoir gravi les 213 marches du Grand Phare, n’hésitez pas à vous rendre à Locmaria pour un pèlerinage contemporain en son église datant de 1703 et continuez de flâner sur cette île enchanteresse.

Un seul conseil, perdez-vous !

 Informations pratique :

Département : 56
Superficie : 84km2
Population : 5200 hab
 

De Nantes à Belle-ile :

GPS : Nantes – Quiberon / 2h16
Bateau : Quiberon – Belle île : 30-45 min
 
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Rédaction & Photo : Stéphane Lemaire
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